Écoles de rang et croix de chemin
Vous êtes ici
Québec francophone et catholique
Le Québec francophone était très indissociable de la religion catholique dont la croix est un symbole très fort. Les croix de chemin, alors en bois, étaient presque toujours situées devant les écoles. C'est pourquoi ces deux sujets sont associés dans le même thème. L'éducation qui s'y donne est aussi imprégné de la religion catholique. Le Petit catéchisme y tient une place importante.
Institutrice: Jeannette Poirier
Faire avec peu
La volonté de donner une instruction publique ne s'est implantée que peu à peu. Plusieurs ne voulaient pas payer pour ce service, ne le jugeant pas nécessaire pour le travail de la ferme.
C'est donc avec des moyens de fortune que les premières écoles ont commencé à offrir l'instruction avec des maîtresses d'école très peu rémunérées.(400$ par année dans les années 30: salaire incluant l'obligation de chauffer l'école au bois).
Cependant, l'institutrice occupait un rang social élevé dans la communauté.
Institutrice: Jeannette Poirier
Peu d'élèves au début
Les moyens de transport étaient rudimentaires et les distances entre les fermes sont grandes. Ainsi, il fallait que l'école ne soit pas trop éloignée des habitations, entraînant de ce fait des écoles plus petites et distribuées le long des rangs. Certains rangs n'avaient qu'une école, d'autres en avaient deux pour répondre aux besoins des familles nombreuses. Il y avait aussi quelques écoles anglophones.
La fréquentation n'était pas obligatoire avant les années 40.Le fait que les enfants devaient aider aux travaux saisonniers de la ferme et de la maison nuisait à l'assiduité.
Une tournée des écoles
ÉCOLE # 3, rang du 6 en haut
270, route 236
D'hier (photo à gauche) à aujourd'hui (photo à droite en 2015)
Le plancher de bois franc dans la chambre de l'institutrice est l'original ainsi que le plancher de tuile dans la classe.
La brique a été peinte.
Cette école fut la dernière à fermer ses portes dans la municipalité.
Institutrice Jeannette Poirier
Une tournée des écoles
ÉCOLE # 6, rang du 5 en haut vers 1914
Institutrice : Jeanne Montcalm
Video: Les soeurs Trépanier en marche vers l'école.
Pour visionner la video, appuyer sur la flèche au milieu de l'image à gauche.
Une tournée des écoles
ÉCOLE #6, rang du 5 en haut, vers 1920.
Chaque école relève du commissaire résident dans le rang. Ce dernier gère tout: l'embauche de l'institutrice, la perception et la gestion des taxes, l'évaluation des élèves. La façon de faire peut varier d'une école à l'autre.
En 1920, l'institutrice est Lucienne Laberge.
Une tournée des écoles
ÉCOLE #, 246 rang du 5 en haut.
Vers 1949 et en 2015
1949 institutrice Rita Pinsonneau
Une tournée des écoles
ÉCOLE # 5, rang du 5 en bas
Hier (vers 1949) et aujourd'hui (2015)
Yvette Maheu a été une des institutrices.
Une tournée des écoles
ÉCOLE # , 2 rang du 30. Il y a une seule école française au rang du 30.
Il y a aussi une école anglaise au sud du rang.
Photo: remise des prix de fin d'année.
Une tournée des écoles
ÉCOLE démolie en 1978, près de 15 rang du 30
Classe Rang du 30 1948
Institutrice: Noella Riendeau
Arrière: Thaddée Vinet, Paul-Émile Lebœuf, Gilles Lebœuf, Lucien Maheu
2e: Lucie Maheu, Huguette Lebœuf, Réal Lebœuf,
1e: Estelle Lebœuf, Thérèse Maheu, Normand Lavigne, Denis Vinet
Une tournée des écoles
ÉCOLE # , Classe du rang du 40 en 1955-56, 20 rang du 40
Institutrice: Thérèse Amesse
Cette école a été acheté par Armand Brière et transportée en arrière de sa maison au village. Elle y est encore en 2015.
Il y avait une école anglophone au sud du rang, près de Allens Corner.
Une tournée des écoles
ÉCOLE #, 22 rang du 6 en bas en 1980 et 2015
La rivière Saint-Louis passe juste en arrière de l'école.
Certains élèves traversaient la rivière en chaloupe ou sur la glace pour se rendre à l'école.
Expérience d'une institutrice
Madeleine Amesse raconte son expérience d'institutrice à l'école du rang du 6 en bas, de 1954 à 1956
Qu'est-ce qu'on y enseigne?
Dans les écoles francophones et catholiques, le catéchisme sont de première importance à cette époque. L'accent est mis sur la mémorisation.
Aussi, très important est la lecture, l'écriture et le calcul.
Qu'est-ce qu'on y enseigne?
Parmi les autres matières, il y a la géographie et l'anglais à partir de la 4e année.
Le bulletin scolaire
Le bulletin émis chaque mois permettait un bon suivi de l'élève. Il y avait une partie pour les résutats scolaires et une autre partie pour le comportement. Il devait être signé par les parents qui se faisait un devoir d'en discuter avec leur enfant. Et il y avait un classement par rapport aux autres élèves et un graphique d'évolution.
Il n'y avait pas de classe spéciale. Tous les éléves étaient intégrés dans les mêmes groupes.
Souvent, les plus vieux aidaient les plus jeunes, pendant que l'institutrice s'occupait de certains autres élèves.
L'encre, quel supplice!!
Il fallait écrire avec ces petites plumes de métal que l'on trempait dans l'encre noire.
Souvent, une goutte s'en échappait et gâchait l'oeuvre, ou bien la plume perforait le papier. Heureusement, on avait toujours à portée de main un buvard pour absorber les dégats. On prétendait que çà nous apprenait à avoir une plus belle écriture.
Une petite plume droite se vendait 1 sou et pour quelques sous, on faisait remplir son encrier.
C'est un frère qui tenait le magasin de classique et vendait ces articles, autant aux élèves du collège que du couvent et des écoles de rang.
Au début, vers 1910, il n'y avait pas de papier. Chacun avait sa petite ardoise.
Croix de chemin nouvelles en béton
La Société Saint-Jean-Baptiste a pris l'initiative de remplacer les croix de bois vieillies ou disparues. Ces nouvelles croix sont en béton. Elles ont été fabriquées par Albert Marchand de Montréal et installées par Gérard Daoust.
Certaines existent encore en 2015.
Culte presbytérien route 236 ouest, 15 rang du 30, école O.Séguin rue St-Thomas, 22 route 236 est.
La croix, une identité
Depuis plus de quatre siècles, depuis le geste de Jacques-Cartier, notre peuple a dans son cœur la dévotion à la croix. Les générations suivantes, jusqu'à nos jours, ont conservé cette tradition.
Chaque année, au mois de mai, une tournée des croix est organisée dans notre paroisse. Et cela se fait encore en 2015.
Comme chaque école avait sa croix, une tournée des croix était aussi une tournée des écoles.
Classe Rang du 30, 23 juin 1949
Située au #13 rang du 30.
Institutrice: Noella Riendeau
Arrière: Huguette Lebœuf, Paul-Émile Lebœuf, Lucien Maheu
2e: Lucie Maheu, Denis Vinet, Réal Lebœuf, Gilles L., Thaddée Vinet
Th. Maheu, N. Lavigne, Estelle Lebœuf
Classe Rang du 30 1951
Située au #13 rang du 30.
Institutrice: Noella Riendeau
Arrière: Lucie Maheu, Huguette Lebœuf, Thérèse Maheu, Denise Trépanier ?
Estelle Lebœuf, Marie-Paule Laurine, Denis Vinet, Réal Leboeuf
Thaddée Vinet, Yvan Laurin, Robert Trépanier
SOEURS TRÉPANIER
Élèves de l'école du rang du 5 en haut
Filmé par Sylvie Gauthier vers 2013 en marche vers l'école.
(appuyez sur la flèche au milieu de l'image pour démarrer la vidéo)
CONTRAT 1923
Contrat que devais signer une institutrice en 1923.
Çà nous serait inacceptable aujourd'hui
DIPLOME D'ÉCOLE NORMALE POUR UNE INSTITUTRICE
Fabiola Leduc, mère de Réal Deschamps, époux de Monique Julien, soeur de Jules
CONFIRMATION
REMISE DES PRIX
Classe R40
Bas-x Parent-x Parent-Rachel Payant-Angèle Parent
2e rang-Magella Leduc-x Parent-Henriette Payant-x Parent
3e rang-Gisèle Brault-x Parent-Gilles Gagné-x Parent-x Payant-x Parent- Robert Brault
Info de Rolland Lemieux CD